- revoilà
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• 1633; revela 1339; de re- et voilà♦ Fam. Voilà de nouveau (surtout avec le pron. pers.). « Tiens, revoilà le chien qui hurle » (Maupassant). « Nous revoilà dans les mêmes ornières qu'il y a treize ans » (F. Mauriac).⇒REVOICI, REVOILÀ, prép.Gén. fam. [Le plus souvent précédé d'un pron. conjoint ou suivi d'un subst.; accompagné ou non d'un adj. attribut, d'un adv. ou d'un compl. circ.] Voici, voilà de nouveau. Me revoilà avec sept francs! (LABICHE, J'invite le colonel, 1860, 18, p. 378). Et revoici les sympathies de mai (LAFORGUE, Poés., 1887, p. 101).Rem. À noter la forme abrégée et pop. de revoilà: rev'là. Tiens! vous rev'là! dit Buteau en ricanant (ZOLA, Terre, 1887, p. 427).Prononc. et Orth.:[
], [
]. BARBEAU-RODHE 1930: me revoici [
-]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. A. Revoilà 1339 revela sans att. d'apr. BL.-W.1-5; 1501 le revela (v. COHEN, Le Livre de conduite du régisseur... pour le Mystère de la Passion joué à Mons, p. 28); 1637 revoilà (CORNEILLE, La Galerie du Palais, IV, IX, 1315 var.: Vous revoilà déjà). B. Revoici 1573 [éd.] (J. DE LA TAILLE, Les Corrivaux, f ° 89 v ° ds GDF. Compl.). Comp. du préf. re-. A de voilà, B de voici. Fréq. abs. littér.:66.
revoilà [ʀ(ə)vwala] prép.ÉTYM. 1633; revela, 1339; de re-, et voilà.❖♦ Fam. Voilà de nouveau. — (Surtout avec le pron. pers.). || Me revoilà (→ Frénésie, cit. 3). || Nous revoilà chez nous.1 (…) nous revoilà chez le chirurgien; et il était écrit là-haut que nous y reviendrions.Diderot, Jacques le fataliste, p. 568.2 Tiens, revoilà le chien qui hurle; je vas (sic) lui apprendre comment je tire, moi.Maupassant, la Petite Roque, « Mlle Perle », III.3 Nous revoilà dans les mêmes ornières qu'il y a treize ans.
Encyclopédie Universelle. 2012.